Sortie tout en angoisse et en sound design flippant pour Routine !
Après 13 ans d’attente, Routine sort enfin et frappe fort, dans un mélange d'angoisse crasse, poisseuse, presque palpable et de sound design d’une précision dérangeante...
Le jeu, qui fait immédiatement penser au très réussi Alien Isolation, se déroule dans une base lunaire abandonnée, et ne mise pas seulement sur son esthétique rétrofuturiste, il construit une atmosphère sonore tellement immersive qu’elle devient le principal moteur de la peur.
Les grincements métalliques lointains, les parasites électroniques, les respirations filtrées par un casque volumineux : chaque bruit semble annoncer une menace invisible, et c’est précisément ce qui fera monter l’angoisse dans votre gorge.
Le studio a visiblement compris qu’un bon survival-horror ne repose pas sur une surabondance de créatures, mais sur l’anticipation du danger. Ici, on tend l’oreille avant même de tendre la caméra, et chaque silence devient un piège.
Les décors abandonnés, éclairés par des néons vacillants, créent une tension immédiate. Pourtant, c’est leur interaction avec l’audio qui les rend réellement oppressants. Une porte qui vibre, un ascenseur qui murmure, un robot qui émet un bourdonnement irrégulier : des détails presque anodins, mais qui transforment la station lunaire en organisme vivant et hostile.
Cette cohésion entre visuels et sound design donne à Routine une identité unique. Le joueur ne se contente pas d’explorer : il subit l’environnement, constamment sur le fil.
Avec cette sortie marquée par une ambiance profondément anxiogène d'une rare intensité, Routine s’adresse directement aux fans de sensations fortes. Ceux qui aiment les expériences où le malaise progresse lentement, où la peur vient du hors-champ et où chaque pas peut être le dernier, vont être abondemment servis.
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