Ratatan : le nouveau jeu vidéo qui marche au rythme de PATAPON et à l’ombre des Shadoks ou de Kaikai et Kiki !
Ratatan est un jeu de rythme qui ne cache pas son emprunt à Patapon, le jeu culte de Sony sorti sur PSP en 2007. Ce nouveau projet indépendant reprend la mécanique du “rythme-stratégie” qui avait séduit un public de niche, mais il l’enrichit d’une identité visuelle et narrative qui convoque un autre pan de la culture populaire : celui des Shadoks de Jacques Rouxel ou des KaiKai et Kiki de Takashi Murakami !
Dans Patapon, vous donniez vos ordres à une petite armée de créatures en frappant des tambours sur le rythme. Ratatan reprend cette base, mais la réinvente quelque peu : les unités répondent à de nouvelles combinaisons musicales, permettant une plus grande variété de tactiques et une gestion plus fine des combats. L’expérience reste hypnotique : avancer, attaquer, défendre ou invoquer des pouvoirs spéciaux ne se fait qu’au bon tempo. Ici, la musique est véritablement le langage de la stratégie.
Du côté de la direction artistique, les créatures de Ratatan ne sont pas sans rappeler l’esthétique surréaliste et volontairement bancale des Shadoks, ces oiseaux étranges créés par Jacques Rouxel en 1968 ou du duo yin et yang pop, Kaikai et Kiki, qui traverse les œuvres de Murakami.
On retrouve le même goût pour l’absurde, les silhouettes improbables, et un humour pince-sans-rire qui donne au jeu une atmosphère unique. Tout comme Kaikai et Kiki illustrent la mignonnerie pop, tout comme les Shadoks pompaient inlassablement, les Ratatans, eux, battent le rythme jusqu’à l’obsession.
Si Patapon avait marqué une génération de joueurs par son originalité, Ratatan veut aller plus loin : graphismes colorés en haute définition, bande-son signée par des compositeurs variés, multijoueur coopératif, et une narration décalée qui emprunte autant aux fables absurdes qu’aux paraboles musicales. Le résultat est un jeu à la fois accessible et exigeant, où chaque partie ressemble à une petite performance musicale.
Avec 96% d'avis positif à sa sortie sur Steam, Ratatan séduit parce qu’il ne se contente pas d’être une copie nostalgique. Il se présente comme une œuvre à part entière, enracinée dans un héritage vidéoludique japonais tout en dialoguant avec l’imaginaire français des années 70.
Cette rencontre improbable entre Patapon, les Shadoks et les deux mascottes kawaii de Murakami, illustre une vérité simple : parfois, les univers les plus étranges, quand ils battent le même rythme, trouvent une harmonie qui fait mouche !
Pour taper en rythme sur Gamesplanet, c'est ici !