Tout comprendre à la série Fatal Frame (Project Zero) !

Les jeux Fatal Frame (appelés Project Zero en Europe) sont des survival-horror dont l'ambiance, l'esthétisme et surtout le système de jeu offrent une signature unique que l’on ne retrouve dans aucune autre jeu de ce type.

Ils mettent en scène des jeunes femmes, sans vraie compétence au combat, souvent liées personnellement à une malédiction.

La marque de fabrique de la série est la Camera Obscura, une mécanique au cœur du gameplay.

Au lieu d’utiliser des armes classiques, il faut affronter les esprits en les photographiant : la mécanique impose de se mettre en danger pour infliger plus de dégâts, de rester immobile quand un fantôme s’approche et attendre le moment précis pour déclencher un Fatal Frame.

Ce système crée une tension unique qui, pour survivre, vous impose de regarder la peur en face.

Dans la série, les esprits sont inspirés des mythes japonais et de rituels shinto déviants qui instaurent une ambiance ultra-lourde, lente et oppressante.

La série impose le silence, l’exploration de maisons abandonnées traditionnelles, de couloirs étroits, au son de bruits lointains et étouffés.

Le sentiment de peur repose sur les apparitions soudaines, les éclats sonores subtils, le sentiment d’être observé...

Les jeux de la série se déroulent dans le même univers, mais ne suivent pas une histoire linéaire directe, chaque épisode racontant une tragédie différente, dans un lieu hanté différent.

L'histoire la plus ancienne débute au Manoir Himuro avec le premier Project Zero / Fatal Frame publié en 2001 : Miku et son frère enquêtent dans un manoir où un rituel shinto a mal tourné.

Fatal Frame II: Crimson Butterfly est publié en 2003 et met en scène des évènements contemporains du premier jeu.

Fatal Frame III: The Tormented arrive en 2005 et sert de crossover entre les premier et second opus. Rei, son héroïne, rencontre Miku (héroïne du 1er jeu) et introduit des références directes à Crimson Butterfly.

Ce jeu sert de crossover, reliant les trois premiers épisodes et clôturant la première trilogie.

Project Zero 4: Mask of the Lunar Eclipse est sorti en 2008 et son histoire est totalement indépendante : un groupe d’enfants survivants d’un rituel retourne sur l’île de Rogetsu des années plus tard pour y confronter leurs souvenirs.

Project Zero 5: Maiden of Black Water a été publié en 2014 et n’a qu’un lien très mineur et indirect avec le reste. Il introduit de nouveaux personnages (Yuri, Miu, Ren) et une nouvelle malédiction liée à l’eau.